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“The installations and sculptures of Hector Vilche have the mystery and the deepness of the eternal moments, the colour of stones, of sand and of clouds.”

Lerner de Vecchi (L’Oeil – France)

"In some of Vilche’s work we get the strong impression of a ‘mis en scène’, a composition of elements that are constructed in a choreography… mysterious works through the remarkable combination of strong associative forms and materials that despite their mutual opposition resolve themselves in a natural unity."

Saskia Bos (ex-director of De Appel Foundation – Amsterdam)

"Vilche’s fantasy moves between the world of the storyteller and the philosopher. He builds up the story by wrapping in his figures in the shroud of secrecy of one tone. The philosophy hides in the mysterious signs with which he covers the surface."

Emile Meijer (ex-director of the Van Gogh Museum, Amsterdam)

"Plasticiens en rupture d’ateliers, ils quittent l’Amérique du Sud pour s’installer finalement au Nord de l’Europe et inventer une nouvelle manière de vivre et de produire des images dans un espace, à la croisée des arts et du spectacle. De Montevideo à Amsterdam, de Mondrian à l’Opéra contemporain. A la ville comme à la scène, ils fonctionnent au désir. Ils conjuguent création collective et individuelle, mythes et concepts et tentent d’ajuster leur identité d’artistes au réel et à l’imaginaire des temps qui changent. Ils font l’expérience périlleuse d’une autre façon d’entrer en communication, hors des chemins balisés des normes esthétiques et sociales. Ils pratiquent à leur manière et depuis bien longtemps le dialogue Nord-Sud, le décloisonnement artistique et le brassage des cultures. Ils participent ainsi, à leur insu peut-être, à l’élaboration de la nouvelle identité culturelle de l’Europe. "

Jack Lang, Ministre de la Culture et de la Communication - France

“Le Taller voit le jour en 1963 à Montevideo (Uruguay) sous l’impulsion de quatre jeunes artistes : Armando Bergallo, Hector Vilche, Clara Scremini et Gorki Bollar. Armando Bergallo et Hector Vilche le dirigent depuis ses débuts. Après avoir résidé à Londres et à Paris, le Taller jette l’ancre aux Pays-Bas, devenant le Taller Amsterdam.

Audacieux, curieux, gourmand, le Taller aime faire voler en éclats les barrières entre les genres. Ses créations relèvent non seulement des arts plastiques mais aussi de la musique, du théâtre, d’architecture, de littérature, du cinéma et de l’opéra contemporain.

« La démarche du Taller s’inscrit dans la sensibilité baroque, l’expression des contraires, les changements de rythme, le jeu des images, les métamorphoses. Les thèmes sur lesquels travaille le Taller sont matérialisés par autant d’allégories, étoiles rouges que explosent, déserts hantés par la mémoire, tour infernale de la répression, banquets de l’apocalypse, chevauchées de la liberté, saunas du désir, marionnettes géantes, homme sans tête, foule masquée.

Le Taller réussit à nous entraîner simultanément dans la magie du spectacle et au cœur des déchirures et des espoirs de notre temps.

Chaque création du Taller est à la fois le “chant général” et le journal intime qui illustrent les grande thèmes de notre modernité : oppression et liberté, intolérance et égalité, violence et fraternité. L’artiste est le dernier témoin, la sentinelle qui veille et ranime la flamme, qui rue dans les brancards, remet en question l’ordre établi et empêche le sommeil de la mémoire. »"

Françoise Séloron, écrivain, productrice à France Culture.

"On se décourage vite d’essayer de les qualifier : plasticiens, architectes, scénographes, metteurs en scène, ou à décrire ce qu’ils font : opéra contemporain, performance ? Dans la lignée du Living, du Bread and Puppet ou de Bob Wilson, le Taller Amsterdam a fait souffler dans les années 60 et 70 un vent révolutionnaire sur le spectacle vivant. Ce n’est pourtant pas des arts de la scène, mais de la peinture et de l’architecture qu’Hector Vilche et Armando Bergallo sont tous deux venus de Montevideo où le Taller s’est constitué dès 1963. Avant que le terme ne soit galvaudé, ils travaillaient avec des compositeurs contemporains, des chorégraphes, des vidéastes, à inventer le spectacle multimédia et dynamitaient les festivals internationaux : Biennale de Paris, de Venise (1970), Festival d’Edinburgh (1971)…et Sigma, où leur prestation de 1982 et 1985, « Le Désert » et « La nuit du troisième jour » ont laissé les spectateurs groggys et comblés ."

Sud-Ouest, Valérie de Saint-Do, 3 octobre 1997.

A propos de Cronus 11 - La Cité transparente (Centre Georges Pompidou) :

"La Cité transparente peut se voir comme une structure pénétrable, une architecture, à la fois cellule d’habitation, lieu de travail, lieu de loisir ou lieu d’emprisonnement, mais encore comme une peinture à trois dimension, fortement imprégnée de surréalisme (…). Expérience plastique, audiovisuelle et théâtrale, la pièce du Taller est l’une de ces tentatives d’un art élargi, où l’invitation à la prise de possession de l’espace est aussi une invitation à la prise de conscience."

Maïten Bouisset. Le Matin. Juin 1979.



"Cronus 11 – La Cité Transparente » du Taller Amsterdam est aux antipodes de tout ce que l’on peut voir. L’invention est partout (…) Ni théâtre ni mime. Nous voyageons pendant cinquante minutes dans un tableau vivant (…), nous plongeons dans les ombres et les lumières, le réel et l’irréel (…) C’est un peu l’histoire renouvelée d’Ulysse et Télémaque, le père en quête du fils, le fils en quête du père, l’homme en quête de l’homme."

Jean-Marie Tasset. Le Figaro. Juin 1979.



"Un dialogue du réel et de l’irréel, tel est apparu au Centre Georges Pompidou le Cronus 11, exactement 10 ans après que Cronus 5 ait hanté par sa grande structure la 6e Biennale de Paris au Musée d’Art Moderne (…) La « ville » transparente n’est pas une stimulation que l’on regarde, mais une forme nouvelle de communication où chacun s’implique et se livre sur lui même à une introspection fascinante."

Jacques Mullender, Directeur du Centre de Création Industrielle, Centre Georges Pompidou.

A propos du Désert :

" La perfection pluridisciplinaire du « Désert » transparaît aussi dans la façon dont la matière sonore y est traitée. L’équipe du Taller venant de plusieurs pays, diverses langues européennes font entendre un échantillonnage de musiques orales variées (..). Seul un groupe à vocation internationale pouvait rassembler des traditions musicales aussi variées dans la partie sonore du « Désert ». Elles n’établissent d’ailleurs, aucune discrimination entre les genres dits savants et ceux qui sont populaires : une vamp en corsage peau de zèbre donnera dans le rock après avoir chanté Solitude de Duke Ellington. Presque à la fin du spectacle on entendra également une berceuse anglo-saxonne. Le rire discret et l’humour au second degré n’ont pas été chassés du « Désert ». Comme la danse, l’art du maquillage ou la sculpture, ils ne sont pas des mirages. Ils appartiennent à cette Tour de Babel créée par le Taller. Tout y est : quel autre compliment faut-il encore formuler ?"

Libération. Philippe Olivier et Philippe Conrath. Novembre 1982.



" Point d’orgue entre l’opéra et le théâtre parlé, entre la musique et la peinture, la sculpture et l’imaginaire, « Le Désert » est tout à la fois, une somme, un raccourci, un éclatement des arts auditifs et visuels (…) Quête d’un homme ou quête d’un théâtre où se fondent toutes les expressions possibles (…) les artistes du Taller cherchent et trouvent. Là où tant d’autres ont trébuché sur les marches du théâtre musical, ils inventent un théâtre total "

Caroline Alexander. Les Créateurs / Théâtre.

"Le texte, fait d’extraits de Shakespeare, Joyce, Sénèque, Goethe et Höldering devient instrument. La musique à basse de Schoenberg, Gounod, Verdi, Purcell et Duke Ellington s’associe au développement dramatique mais n’illustre jamais les délirants tableaux vivants. Assister à une représentation du Désert, c’est réapprendre à oser un regard naïf. Le spectacle devient alors une histoire aussi personnelle pour le spectateur que pour ceux qui la jouent."

Marc Jampolsky. Télérama. Novembre 1982.

"Ce spectacle relance perpétuellement les images, les effets et la musique suscitent des surprises étonnantes de perfection et de densité. (…) Leur pièce maintient sans cesse le spectateur sur le qui-vive. C’est le principal ressort d’un plaisir nourri par un déluge de propositions pour le regard et l’écoute…Le texte ? C’est du son. La langue change selon la nature de ce qui est exprimé."

Libération. Jean-Jacques Samary. 24 novembre 1983.

A propos de La Nuit du troisième jour:
(La Nuit du troisième jour constitue le deuxième volet d’un triptyque démarré avec « Le Désert » et poursuivi par « Progress passion ».)

"Un opéra cochon et métaphysique voué à Eros et Thanatos (…). Un office de célébration qui déploie très lentement ses corolles vénéneuses (…). Un théâtre d’images et de chants mêlés qui effleure l’essence des choses (…) On l’aura compris : cette nuit du troisième jour dérange nos habitudes et déplace nos repères. Nous n’avions jamais vu ça. Un tel écart feint entre l’esthétique et l’éthique. Depuis l’opéra germanique. Depuis la Grèce. Gloria!"

Sud-Ouest. Jean Eimer, novembre 1985 (Sigma 21).

"S’il n’en reste qu’un, pour ce Sigma 21, ce sera le Taller. Et sa Nuit du troisième jour ». Ce spectacle relance perpétuellement les images, les effets et la musique suscite des surprises étonnantes de perfection et de densité. (…) Leur pièce maintient en permanence le spectateur sur le qui-vive. C’est le principal ressort d’un plaisir nourri par un déluge de propositions pour le regard et l’écoute."

Jean-Jacques Samary. Libération. Novembre 1985. Sigma 21.

" Comment résumer cette pièce irracontable ? Cela pourrait être la suite de « Don Juan », ou ce qui se passe après le repas avec le commandeur. Don Juan est aux enfers. Il y connaît toutes les joies, tous les plaisirs, toutes les déchéances aussi sous la conduite d’un extraordinaire Méphisto-serviteur, implacable maître du jeu ."

Jean-Claude Piau. Liberté. Novembre 1985 (Festival de Lille).

" Un spectacle total. Une sorte d’opéra ultra esthétique (…) On suit les pérégrinations sentimentales d’un homme mi-Don Juan, mi-Faust, guidé par Méphistophélès sur une partition musicale très variée. Elle s’étire de Verdi à Piazsolla, de Schumann revu et corrigé aux compositions propres du Taller. C’est une curiosité tout à fait Sigma, à la fois sulfureuse et provocante, vénéneuse et attirante."

Emmanuèle Frois. Le Figaro. Novembre 1985. Sigma 21.